Chapitre 3 – Bienvenue chez les geeks

Tout en marchant dans les couloirs du collège en direction du club d’informatique, je repensais aux conseils que m’avaient donné mes amies  :

« Tu touches à rien, et surtout pas aux claviers, ils élèvent des microbes mortels dedans  ! »

« T’acceptes ni nourriture, ni boisson  : ils mangent et boivent n’importe quoi à n’importe quelle heure  : des vieux bouts de pizza, des biscuits périmés et même leurs rognures d’ongles  ! »

« Tu vas te nettoyer les mains après être sortie de leur caverne, et t’oublie pas de faire un shampoing anti-poux ce soir, les geeks se lavent les cheveux aussi souvent qu’ils changent de slip  ! »

Je suis sûre qu’elles exagéraient, n’empêche, j’avais un peu mal au ventre en arrivant devant la porte du Club, et ce n’était pas forcément à cause de mon « steak en carton frite en bois » de la cafet’.

J’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai frappé à la porte avec celle qui me restait (Bien vu, ça fait trois mains en tout ; mais je suis une mutante que voulez-vous  ?).

***

Trois secondes venaient de s’écouler, trois précieuses secondes, dans ma vie qui en comptait à peine plus de 354 708 124 ; je commençais à m’impatienter.

Je les imaginais déjà, tous collés à leurs écrans avec leurs casques, en train de ricaner en regardants de stupides vidéos.

J’allais frapper à nouveau, avec mon pied cette fois-ci, car j’ai beau être patiente, compréhensive, à l’écoute de mon prochain et tout et tout, mais attendre plus de 5 secondes, ça fini par m’exciter  ! Mon pied n’eut pas le temps de toucher la porte (deuxième portion de passé simple, merci, de rien) qu’un bruit de pas l’interrompit dans son élan ; oui, mon pied à parfois des oreilles. Quelqu’un ou quelque chose avait bougé dans la pièce. Et ce « un » ou cette « chose » se rapprochait de la porte.

Cette fois mon imagination a projeté au fond de mon crâne des images de zombis assoiffés de chair fraîche ; je sais bien qu’on ne peut pas être assoiffé de chair, mais je suppose qu’ils m’auraient d’abord passé au mixeur avant de me suçoter avec un paille  ! ! !

Heureusement, je n’ai pas eu le temps de voir la fin de mon film d’horreur, que la porte s’est ouverte…

Ce n’était pas une « chose » ni un « un », mais une « une » qui me fit face (maintenant que le passé simple est assimilé pour tout le monde, autant en profiter non  ?).

C’était donc une fille, qui se tenait devant mes yeux écarquillés comme si on m’avait scotché les paupières.

Jérém’, ton RDV est là.

Ainsi parla la fille  ! et avec un air dédaigneux, elle s’est écartée de la porte. Là, en plus des paupières, j’étais scotchée, de la tête au pied  ! La voix de Jérémie m’a sorti de ma torpeur  :

Tu peux rentrer, tu sais  ?

J’avançais prudemment d’un pas, pour voir l’intérieur de la pièce. Il y avait seulement Jérémie, et la fille qui me regardait comme si j’étais la dernière de mon espèce.

Et tu peux fermer la porte, a-t-il ajouté en souriant, on ne va pas te manger  !

J’ai chassé la vision fugitive de mes zombis à paille, qui venaient de refaire irruption dans ma tête, et je me suis retournée pour fermer la porte. Et puis je l’ai rouverte et refermée, pour être sûr de pouvoir m’enfuir en cas d’épidémie foudroyante de cannibalisme  !

Je me suis approchée de Jérémie qui regardait mon manège, un tier-étonné, un tier-intrigué, un tier-amusé (ça permet de réviser un peu les fractions).

Quand je suis arrivée près de lui, il s’est levé brusquement comme s’il venait de se rappeler d’une envie pressante  ! Mais il ne s’est pas enfui aux toilettes, il s’est contenté de tirer une chaise, et de me la proposer de fort galante façon  :

Mademoiselle, si vous voulez bien vous asseoir…

Séance tenante, j’y déposais mon noble séant (je me suis assise en résumé).

La fille s’est également assise, non loin de nous. Des tas de questions ont fusé dans ma tête. Qui était-elle  ? Qu’est-ce qu’elle faisait là  ? Quelle était la nature des rapports qu’elle entretenait avec le suspect… euh, Jérémie…

Je te présente Louise, a dit Jérémie, comme s’il avait lu dans mon esprit  !

La fille s’est renfrognée avant de corriger  :

Lou, je préfère qu’on m’appel Lou.

Enchantée  ! Moi, c’est Lola, ai-je dis en prenant un air que j’espérais innocent.

***

Je crois que certains mots, prononcés avec le bon ton, agissent comme des formules magiques. Mon « Enchantée » enjoué a semblé décongeler les zygomatiques de Lou, qui a fini par me rendre, à moitié, mon sourire.

L’atmosphère s’étant réchauffée, à moitié, j’en profitais pour détailler la pièce discrètement. Il y avait une dizaine de postes informatiques tout au long des murs et au milieu, une grande table jonchée de bric à brac électronique et de cartons plus ou moins ouverts.

Un objet improbable a attiré mon attention. Jérémie, à qui rien ne semblait échappé, a répondu à la question qui était à peine en train d’émerger dans mon esprit  :

C’est une bouteille de shampoing anti-poux. Tu sais ce qu’on dit sur les Geeks et leur supposée propreté  ?

Une légère chaleur a commencé à envahir mes joues  :

Euh, non, je vois pas…

Pour détourner la conversation, je lui ai alors montré un grand panneau sur le mur d’en face  :

Et ce drôle de calendrier  ?

Il a poussé un soupir  :

A ça… c’est censé nous rappeler quand on doit changer de caleçon.

J’ai tellement ouvert les yeux que j’ai cru qu’ils allaient sortir de leurs orbites. Sur le calendrier, il y avait, pour chaque mois, un autocollant en forme de caleçon et un autre en forme de…

Et aussi quand je dois changer de culotte  ! a poursuivi Lou, qui me regardait hilare.

J’ai senti sur mon visage, que super tomate était revenue  !

***

Quelques grains de plus sont tombées au fond du grand sablier de ma vie (parfois, je suis un peu poétesse) avant que Jérémie ne reprenne la parole  :

Ne fait pas attention à ça, c’est de l’humour d’informaticienne  ! Le plus important c’est que je crois qu’on a trouvé une solution à ton problème…

Le « on » c’est Jérém’ et moi, à précisais Lou.

Ah bon, voilà que maintenant elle faisait partie de la bande des « pirates de concombre espion 2.0 ». C’était un peu fort non  ? Cette fille qui débarque d’on ne sait où, et « Jérém’ » lui raconte tout de nous  !

J’allais exploser dans un feu d’artifice de vocabulaire bien senti, quand la partie raisonnable de mon cerveau, une toute petite partie selon mes parents, a soufflé sur la mèche. Parce qu’à bien y réfléchir, la fille qui débarque, c’est un peu moi, non  ? Fugitivement, il m’a semblé voir passer devant mes yeux une mouche, qui tirait une banderole où il était écrit  : « Jalouse ». D’un mouvement de main, j’écartais l’insecte fantôme et j’effaçais ce mot de mon esprit.

Alors voilà ! a poursuivi Jérémie, en me mettant son stylo sous le nez.

Le stylo  ? ai-je dit, avec un brin d’ironie dans la voix. C’est ça « votre » solution  ?

Ce n’est pas un simple stylo  ! a répondu Lou avec un sourire malicieux

Ah bon, c’est quoi alors  ? Une baguette magique d’où va sortir un bon génie pour nous dire comment faire  ? ai-je retorqué, avec un deuxième brin d’ironie dans la voix.

En guise de réponse Jérémie a appuyé sur sa tête (celle du stylo, pas la sienne, il faut suivre un peu  !) qui a fait CLIC… et le bon génie du stylo s’est mis à parler  ! Et il avait ma voix  ! ! !

***

Cette fois ci, ce sont mes oreilles qui ont faillis sortir de leurs orbites. Je me suis entendu dire par la bouche du stylo  :

Et le fou dit à l’autre  : et elle s’appelle Robert  ! Et ne l’appelle pas « Revient », ça pourrait la vexer  !

Ok, gadget typique du Geek, un stylo enregistreur. C’était donc pour ça que Jérémie avait joué avec ce matin. Eh  ! mais il y avait un truc qui clochait, la chute de la blague nulle était encore plus nulle, elle n’était plus dans le bon ordre  !

Tu as trafiqué l’enregistrement  !

Oui  ! a confirmé Jérémie, apparemment content de ma remarque, et c’est ça la solution  !

C’est bon, va s’y explique lui, s’est impatienté Lou.

Pas la peine, je crois que j’ai compris. Il faut que j’enregistre mon père, et ensuite, je bidouille l’enregistrement, pour pouvoir commander le bidule.

Parfois j’ai des éclairs de génies.

Les sourcils de Jérémie ont fait comme un sourire, et sa bouche a suivi le mouvement.

Waou, ça carbure là-dessous  !

Je crois que je l’avais impressionné. Lou a choisi ce moment presque idyllique, pour venir rompre la connexion qui commençait à s’établir entre nous.

Ok, on fait la démo ou vous continuez à vous regarder dans le blanc d’œuf des yeux  ?

Moi, je trouvais qu’il avait de jolis blancs, mais je n’ai pas eu le temps de poursuivre la visite de ses globes oculaires. Jérémie s’était déjà levé pour suivre Lou au centre de la pièce. Arrivés près de la table jonchée de bric à brac, ils ont plongé leurs mains dans un des cartons ouverts, et ils en ont sortie…

Mais qu’est-ce qu’il faisait ici celui-là  ? Aucun doute, c’était bien de ma courgette, aubergine, cornichon, obus truc bidule surveillant espion qu’il s’agissait.

***

Je regardais, incrédule, autour de moi. M’étais-je trompée de porte  ? Étais-je au Club de Sorcellerie plutôt qu’à celui d’Informatique  ? Et dans ce cas, comment ce faisait -il que ce Club maléfique n’apparaisse pas sur le plan du collège, et que je n’en ai jamais entendu parler  ?

C’est seulement la version 1.9, mais ça devrait suffire, a commencé à expliquer Jérémie.

Hein  ? Quoi  ? 1.9  ? Voilà qu’il me parlait en langage Geek  !

Ouai… a poursuivi Lou, c’est le vieux modèle, il a au moins six mois  !

Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à me gratter le sourcil gauche, ça me fait ça quand je reçois trop d’informations sans queue ni tête. Je crois que Jérémie a vu mon embarras, parce qu’il a cru nécessaire de me fournir des explications  :

Mon oncle est vendeur de matériel informatique. Quelques fois, il nous donne des vieux trucs défectueux. C’est comme ça qu’on a récupéré le « surveillant » le mois dernier. On a pu le remettre en état. Ça, c’est le modèle précédent, son numéro, sa version si tu préfères, c’est la 1.9 ; tu comprends  ? Mais il fonctionne comme le nouveau modèle, la version 2.0 …

Puis devant mon absence de réaction, il a répété doucement  :

Tu comprends  ? C’est presque le même assistant que ton « GOGOL », sauf que le nôtre s’appelle « ADA » (si vous savez pour quelle raison mystérieuse ils l’on appelé ADA, n’hésitez pas à l’écrire là  :           ).

Lou semblait exaspérer  :

Mais oui, elle comprend  ! Allez, on lui montre comment ça marche  !

Tous ces 2.0 et c’est 1.9 se sont mis à valser dans ma tête, sur un air de Chopin pour être précise (j’ai une grande culture musicale dont je tenais à vous faire bénéficier). Alors, avant d’avoir le tournis, j’ai décidé que c’était l’heure de la pause et je suis restée assise, à les regarder brancher la « surveillante », parce qu’ADA du coup, c’est une fille (comprendo  ?). Et je dois bien admettre qu’ils se montraient très efficaces. Jérémie et Lou semblaient vraiment être sur la même longueur d’onde, un peu trop à mon gout, j’ai entendu quelqu’un dire « Jalouse »  ?

***

Le temps de lire 36 fois cette phrase, ils avaient terminé (c’est une blague, ne la relisez pas 36 fois… 35 ça suffira  !).

Ils étaient chacun d’un côté du bidule, fières comme si c’était leur enfant. Pendant un terrible instant, j’ai vu la tête de mes parents se superposer à la leur  ! J’ai chassé cette horrible vision (pardon Papa, pardon Maman si vous lisez ces lignes… Hé  ! Mais vous lisez mon journal là  !).

Je me suis rapprochée de Jérémie  :

Impressionnant, vraiment très impressionnant  ! (Pour ceux qui prennent des notes, oui, j’ai utilisé la même expression que ma mère)

Jérémie a légèrement rosi, ça m’a fait plaisir, et il a commencé à bafouiller, ça m’a fait encore plus plaisir  :

Euh… alors… bon… euh… maintenant…

Au 15eme petit point (comptez si vous ne me croyez pas), Lou a craqué. Elle a pris la suite, tendu la main et demandé, comme une chirurgienne à un infirmier  :

Stylo  !

Et Jérémie lui a tendu le stylo.

Ok, maintenant on va procéder à l’opération. Lola, tu prends le stylo ; Jérém’, tu fais comme si tu étais le père de Lola, et toi Lola, tu dois le faire parler, pour qu’il demande à ADA d’ouvrir la porte, et tu l’enregistres discrètement. Comprendo  ? (Hé  ! Si en plus elle me piquait mes expressions entre parenthèses  !)

J’avoue, ça avait l’air plutôt marrant, alors je me suis tournée vers Jérémie et de ma plus belle voix, j’ai dit  :

Salut Pa’  ! Ça s’est bien passé au boulot aujourd’hui  ? Les collègues étaient sympas  ? T’as bien mangé à la cantoche  ? et « Clic », j’ai appuyé sur la tête du stylo.

Jérémie m’a regardé ne sachant trop quoi répondre, je l’ai encouragé d’un regard bienveillant et de mon plus beau sourire, mais ça n’a pas suffi à lui dégeler la mandibule, alors Lou l’a encouragé à son tour, mais d’un coup de coude dans les côtes, ce qui a eu pour effet de mettre sa langue en mouvement  : encore un mystère du corps humain.

Euh… oui… très bien, et toi  ?

Oh moi ça va, mais c’est plutôt la porte d’entrée qui m’inquiète, clin d’œil à Lou, j’ai l’impression qu’elle coince  !

Là, je méritais un Oscar.

La porte  ? Mais non, regarde  : « OK ADA, ouvre la porte  ! » tu vois bien qu’elle fonctionne  !

Il commençait à bien sentir son rôle, un sérieux concurrent pour les Oscars  ?

Coupez  ! a crié Lou, on a tout ce qu’il faut  !

Dommage, je commençais à apprécier mon partenaire et je voyais que c’était réciproque, peut-être un peu trop aux yeux de Lou. Quelqu’un a redit « Jalouse »  ?

***

Ensuite, tout est allé très vite, Lou a branché le stylo sur un ordinateur, elle a cliqué un peu partout, lancé un logiciel, ouvert un fichier, couper/coller/copier et sauver, sous le regard attentif de Jérémie et le regard médusé de moi-même. Puis, elle m’a tendu le stylo, et apparemment très fière d’elle, a claironné  :

Ta daaaaa  ! (Pour les mélomanes, le « ta » est en La et le « daaa » et en Si)

J’ai appuyé à nouveau sur la tête du stylo qui a fait CLIC, et qui a dit  :

Ok ADA, ouvre la porte  ! avec la voix de Jérémie.

Parfait  ! a dit Jérémie, avec la voix du stylo, et maintenant on essaye avec la « Surveillante ».

Lou a cru nécessaire de m’expliquer que la « surveillante » avait deux niveaux de commandes  :

Pour les commandes « standard », elle répond à n’importe qui.

Ok, j’avais compris, le « n’importe qui » c’était moi, mais pour lui faire plaisir, je l’ai relancé  :

Comme demander la météo, ou écouter une musique, ou dire une blague débile  ?

Ouai, si tu veux. Mais pour les commandes « spéciales » elle n’obéit qu’à la voix de son maître.

J’ai fait un pas vers Jérémie et je me suis prosternée.

Oh, grand maître Jérémie  !

Le grand maître a rougi.

Euh… c’est juste pour la démonstration.

Et il s’est approché de la « surveillante » et lui a dit  :

OK ADA, ouvre la porte.

Cette bonne vieille ADA, elle avait 6 mois quand même, a répondu « Porte ouverte  ! », avec une jolie voix féminine. Machinalement, je me suis tournée vers la porte, mais elle n’avait pas bronché  !

Lou s’est empressée de se justifier  :

On n’a pas le module d’ouverture de porte.

Ah bon  ? pas de module  ? ai-je demandé, avec un zest de provocation.

Lou m’a lancé un regard noir comme une banane trop mûre (C’est un jeu de mot multifruit, c’est bon pour la santé  !). Jérémie m’a demandé de répéter la phrase.

C’est bien parce que c’est toi, oh grand maître  !

Je l’ai gratifié d’une jolie grimace de l’œil droit (c’est horrible, je ne sais pas faire les clins d’œil), et je me suis tournée vers ADA  :

Ok ADA, peux-tu ouvrir la porte s’il vous plaît  ?

Ce n’est pas parce qu’on s’adresse à une machine qu’il faut oublier la politesse.

Vous n’avez pas l’autorisation  ! m’a répondu ADA de sa douce voix.

La politesse ça n’ouvre pas toutes les portes apparemment.

Lou, a repris l’initiative  :

Va s’y, essaye avec le stylo.

J’ai pressé la tête du stylo, il en est sorti la formule magique prononcée par le grand mage Jérémie, et ADA a répondu  :

Porte ouverte  !

***

Après ça on a tous quitté le Club précipitamment, car la sonnerie de 14h a retenti. Et je déteste arriver en retard à mes cours, au moins autant qu’arriver en avance.

Jérémie m’a dit que je pouvais revenir quand je voulais, pour bidouiller mes enregistrements espions. Lou m’a sauté au coup, ma fait un gros bisou et m’a tapé dans la main… euh, non, en vrai elle m’a juste dit « Salut » du bout des lèvres, enfin c’est ce que j’ai cru, peut-être n’a-t-elle même pas ouvert la bouche.

Avant de rejoindre mon cours d’anglais, je me suis dit qu’il faudrait que j’en apprenne plus sur cette fille.

2 réflexions au sujet de « Chapitre 3 – Bienvenue chez les geeks »

  1. Bon, je n’ai (logiquement) pas réussi à modifier l’histoire pour donner mon explication de pourquoi ils ont appelé la super surveillante robot ADA, donc je le fait ici : à mon avis c’est en hommage à Ada Lovelace, grande informaticienne qui a inventé les premiers programmes informatiques (oui, je sais que les auteurs l’ont probablement fait exprès, et qu’ils devraient logiquement le savoir mieux que moi, mais je voulais exposer mon génie dans les commentaires 😎).

    Sinon j’adore l’histoire, que j’ai découverte grâce à SVJ (Merci Julie !) !

    Signé : bah une lectrice de Science et Vie Junior du coup…

    1. Salut,
      je viens d’interroger l’auteur (lumière dans les yeux et chanson la reine des neiges en boucle) et il m’a avoué (avant le refrain) que c’était la bonne réponse ! Et malgré les sévices subits, il est ravi que son premier lecteur soit une lectrice, de SVJ en prime. Donc je te transmets ses remerciements et je lui dénoue les mains pour qu’il aille finir le deuxième volume 🙂

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